October 2008: signs from a a demonstration in Sancerre
against mentioning wine on the internet. Sancerre road sign changed to Censuré
Photos: BIVC
On Friday 7th June Professor Michel Reynaud delivered his report on addiction to the French Government. Amongst his proposals is a ban on posting about alcohol on social media. This would include all wines, although wine tourism, wine merchants and producers sites would be exempted from the ban. He calls for a strict application of the Loi Evin that placed severe limits on the promotion of alcoholic products.
'Revenir, sur internet, à l’essence même de
la loi Evin.
La propagande ou la publicit., directe ou
indirecte, en faveur des boissons alcooliques est très limitée, à certains
supports. Sur la toile, c’est exactement l’inverse depuis la loi HPST: la promotion
des boissons alcoolisées y est autorisée, sauf sur certains sites. Ne pas autoriser
cette promotion, sauf sur certains sites clairement définis (producteurs, marchands
en ligne, oenotourisme…).
Extract from page 92 of the synthesis of Michel Reynaud's report
Apart from it being daft to ban coverage of wine, which is an integral part of French culture, how this would be policed is not at all clear. It would be relatively easy to ban French wine producers posting about their domaines and their wines but for the moment, at least, they appear to be exempt. But how do you stop French citizens posting, especially those living abroad? Then what about all the non-French who post about wine on the net and can be read by people living in France?
A petition has been launched against this proposal. A petition that demands that French producers continue to be allowed to post about their domaines and wines on the net. Ideally the focus of the petition should be broader but still worth signing.
SAUVONS LA LIBERTE D’EXPRESSION DE NOS
VIGNERONS
Il y a quelques jours (vendredi le 7 juin) le Professeur Reynaud
a rendu son rapport au gouvernement sur Les stratégies validées de réduction
des dommages liés aux addictions dans lequel il dresse un ensemble de
préconisations afin de lutter contre les addictions, notamment en matière
d’alcool.
Dans celles-ci on note, qu’en sus de l’habituelle augmentation des taxes qui
a toujours démontré son inefficacité sur les comportements dangereux mais
permet néanmoins de remplir les caisses de l’Etat, le Professeur préconise
de ne plus autoriser la promotion sur internet, comprenant spécifiquement
dans cette définition les réseaux sociaux.
Nous tenons tout d’abord à souligner qu’associer le vin à l’alcool, sous toutes
ses formes, c’est avant tout nier la dimension culturelle et économique, mais
également civilisationnelle, qu’a le vin dans notre pays.
Nous demandons que la législation prenne enfin en compte la différenciation
entre vin et alcool au sein même de nos réglementations.
D’autre part, nous n’aurons pas la mesquinerie de rappeler que le vin reste
pour bien des bassins la première source d’emplois directe et indirecte, ni
qu’il reste à ce jour la seconde source de revenus pour l’Etat à l’export.
Nous tenons à rappeler que les réseaux sociaux, contrairement à ce que laisse
entendre le rapport, sont déjà soumis à réglementation puisque les pages sont
paramétrées pour ne pas être visibles par les mineurs, que les communications
qui y sont faites sont d’ores et déjà soumises à la Loi Evin.
Elles permettent entre autres à nos vignerons de parler de leurs engagements en
matière de vinification et de conduite de la vigne et d'expliquer clairement la
qualité de leur production.
Serait-il vain de rappeler une fois encore que les vignerons sont avant
tout des agriculteurs et non des industriels dont les engagements
écologiques, qualitatifs et économiques font la renommée de notre pays tant à
l’export qu’auprès de nos compatriotes ?
Ramener tout un pan de notre culture et de notre économie à des dealeurs
d’alcoolc’est aussi nier à nos vignerons le droit d’être fiers de leur travail
et de leur engagement.
Couper le vin d’un accès à internet et aux réseaux sociaux, c’est placer la
viticulture française en position de déséquilibre économique face à nos
partenaires européens et empêcher une concurrence loyale entre eux.
Pour de nombreux importateurs, la communication effectuée par les producteurs
sur ces réseaux en direct leur permettent de diminuer les coûts de
communication sur ces vins et de valoriser ainsi leur catalogue. Empêcher cette
communication, alors que nos voisins pourront s’y exprimer à l’envie impliquera
pour l’acheteur un coût de communication supplémentaire avec les vins français.
A l’heure du choix, nul doute que ces éléments pèseront dans la balance
décisionnelle.
Parier que les vins français, par leur seule renommée et sans aucune
communication, continueront à être achetés de par le monde est un leurre. La
production s’améliore partout et nous devons pouvoir communiquer sur notre
savoir-faire afin de sauvegarder nos exportations.
Plus encore, pouvoir communiquer sur la consommation modérée du vin en France,
c’est également défendre cet art de vivre à la française que nous envie le monde
entier et qui reste pour de nombreux étrangers le moteur décisionnel de l’achat
de vin français.
Nous tenons à rappeler que nous nous élevons contre les comportements de
consommation excessive mais que bâillonner à toute force c’est aussi
empêcher les messages sur le bien boire, la consommation modérée et
raisonnable.
En lui enlevant toute parole, on érige l’alcool en un interdit qu’il devient
cool de transgresser.
Avant de boire, il serait enfin temps d’apprendre à déguster.
Cet apprentissage passe aussi par la parole donnée aux vignerons. Alors que Les
experts annoncent une augmentation de l’alcoolisme, principalement chez les
jeunes, la consommation du vin chute tandis que celle des vodkas et whiskys est
en constante augmentation. Dès lors, comment continuer à récriminer le vin?
Ce rapport préconise également de taxer 1euro pour 1 euro engagé - au
prorata des investissements en opérations marketing, communication notamment.
Nous tenons fermement à nous opposer à ce type d’actions. Déjà encadrées par la
loi Evin, les campagnes marketing, mises en place par les acteurs de la
profession, visent à défendre les aspects qualitatifs de nos vins et ne vantent
en aucune façon les comportements abusifs. Non contents de devoir trouver les
budgets pour parler de nos vins, nous devrons payer ce droit d’expression.
Sous couvert de santé publique, toutes ces préconisations n’ont d’autre but que
de détruire un pan de notre culture, de notre économie, voire de notre
civilisation.
Nous avons besoin de vous, amoureux du vin, vignerons, négociants,
interprofessions. En signant cette pétition vous montrez votre engagement
auprès de nos vignerons et des valeurs du vin.
Nous vous remercions de bien vouloir signer cette pétition et de la faire
circuler autour de vous afin de soutenir et défendre nos vins et ceux qui les
font.
Touche pas à mon vigneron est un collectif de soutien à la viticulture
française.
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intégralité:
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msures préconisées:
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