Unbelieveable! Lawyers from the Hachette Filipacchi group decided to terrorise Sophie Raimbault and Annie Rouxelin of Domaine d'elles, a recently created Bourgueil domaine. I posted about their new venture here in October 2014.
This is yet another example of highly unpleasant corporate bullying similar to that employed by Veuve Clicquot in pursuing small sparkling wine producers in Tasmania and Italy.
Hachette's lawyers claimed that trademarking Domaine d'elles was infringing their trademark Elle. You would have thought that a multi-national company like Hachette Filipacchi could afford to employ lawyers who are capable of distinguishing between a woman's magazine and a bottle of Bourgueil, especially as it is elles not Elle.
You would also have thought that Anne and Sophie's story would provide inspiration for readers of Elle – apparently not!
Unlike Hachette's Parisian lawyers Google is able to recognise the difference between Elle and Domaine d'elles as a Google search on Domaine d'elles produces no mention of Elle magazine or its parent company in the first four pages of search results.
Not surprisingly Sophie Raimbault and Annie Rouxelin have had to change the name of their domaine and accept all the expense associated with this change as a small, start up domaine of 4.5 hectares does not have the money or time to resist the legal bullying of Hachette Filipacchi, one of the world's largest publishing companies. Their domaine will now be called Domaine Ansodelles.
I fear that Château Beychevelle may shortly be receiving a stiffy from Hachette Filipacchi's lawyers.
Sophie Raimbault and Anne Rouxelin's story of Hachette Filipacchi's reign of terror:
Histoire d’elles … du changement !
Il y a quelques mois, suite à notre reconversion professionnelle au lycée viticole d’Amboise, nous changeons de vie. Nous décidons de créer notre propre domaine viticole de 4.6ha en agriculture biologique sur l’aire d’appellation Bourgueil.
Suivant notre quête de sens et de valeurs humaines, nous décidons de raconter notre histoire au travers du nom que porte notre domaine : Domaine d’elles ! Tellement évident tant ce nom nous caractérise… Nous portons la création de notre domaine avec volonté, passion et énergie, ce ne sont pas de vains mots !
Mais parfois des éléments extérieurs viennent entraver notre route….
Après avoir déposé notre nom de domaine, et avoir investi (logotype, étiquettes, signalétique, …), nous recevons un courrier émanant d’un prestigieux cabinet d’avocat, représentant le non moins prestigieux groupe Hachette Filipacchi propriétaire de la marque du magazine ELLE.
Ce mastodonte nous somme d’arrêter sur le champ d’utiliser notre marque !
Nous proposons une solution amiable. Mais en vain, la loi des géants a coupé les ailes de notre petite structure et nous ne pouvons lutter financièrement…
Nous n’avons plus d’autre choix que de changer et réinvestir dans une nouvelle marque.
Aujourd’hui, le domaine d’elles devient le Domaine Ansodelles !
Nous avons foi en notre aventure …Et sommes d’autant plus motivées puisque le millésime 2015 nous laisse présager de très belles cuvées, après un premier millésime 2014 déjà enchanteur.
Tout cela nous donne la force et encore plus, l’envie d’avancer dans ce beau métier, complet et passionnant !
Vous tous, qui nous suivez de prêt ou de loin depuis notre création, accompagnez nous ! Nous comptons sur votre soutien quelque soit sa forme…
Nous serons ravies de vous accueillir au Domaine Ansodelles, pour échanger, partager autour de nos cuvées…
Notre histoire continue plus b’elles encore !!
Anne Rouxelin & Sophie Raimbault
06.03.49.95.63 & 06.24.25.38.06
ansodelles@hotmail.com www.ansodelles.com
Domaine Ansodelles
1 rue du Vaumoreau
37140 Benais
Songs in the Hachette Filipacchi universe:
Words of Elle Est D'ailleurs par Pierre Bachelet adjusted so as not to infringe Elle's trademark:
**** a de ces lumières au fond des yeux
Qui rendent aveugles ou amoureux
**** a des gestes de parfum
Qui rendent bête ou rendent chien
Et si lointaine dans son cœur
Pour moi c'est sûr,**** est d'ailleurs
**** a de ces manières de ne rien dire
Qui parlent au bout des souvenirs
Cette manière de trar
Quand **** s'en va chez le boucher
Quand **** arrive à ma hauteur
Pour moi c'est sûr,**** est d'ailleurs
Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis emmène moi
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais **** passe et ne répond pas
Les mots pour **** sont sans valeur
Pour moi c'est sûr, **** est d'ailleurs
**** a de ces longues mains de dentellière
A damner l'âme d'un Werner
Cette silhouette vénitienne
Ce geste je le sais par cœur
Pour moi c'est sûr, **** est d'ailleurs
Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis emmène moi
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Vers d'autres lieux, d'autres rivages
Mais **** passe et ne répond pas
L'amour pour **** est sans valeur
Pour moi c'est sûr, **** est d'ailleurs
Et moi je suis tombé en esclavage
De ce sourire, de ce visage
Et je lui dis emmène moi
Et moi je suis prêt à tous les sillages
Mais**** passe et ne répond pas
5 comments:
So they've trademarked a personal pronoun and think they own it?
What an outrageous example of trademark bullying. There was one pretty bad example here in Maine a couple of years ago, but at least it was a restaurant versus a restaurant. Here it's a wine producer versus a magazine, and the names are not even the same. But I certainly understand why they changed their name to get it over with.
I won't be buying Hachette or Elle ever again - silly people!
As the final "s" in "elles" is silent in spoken French, I'm not convinced that Hachette's attitude is completely unreasonable. Some people hearing the name in conversation could be misled into thinking that the estate is owned by "Elle". However, I doubt whether that would cause Hachette or Elle much harm even if the wine were not good.
eboracum: If they were publishing a magazine called elles or similar then I could understand Hachette's attitude. Surely you cannot trademark a personal pronoun and claim that it covers all products etc.
Anne and Sophie are making wine, which is good by the way. Even the most myopic of lawyers should not be able to confuse a magazine with a bottle of wine.
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