Quarts de Chaume: 14th October 2014: the start of the magic
Grapes from a well known Quarts de Chaume producer who picked on
14th October 2014 – some bunches ready but too many green grapes here
– if only they had waited!
Had this producer kept their nerve they could have made
'Un Grand Vin du Monde' in the words of Jean Baumard
Very good to see the Associated Press highlighting the potential of the 2014 vintage in Chaume and the Quarts de Chaume. Good that the rigorous criteria for the two appellations are being lauded – no need to be overawed by Sauternes or Barsac here!
However, for the Quarts de Chaume to truly justify its Grand Cru status, there needs to be a further tightening. This will come in part after the 2019 vintage when the prop of cryoextraction/cryoselection will at last be removed. Before that the same procedures that are in place for Sélection de Grains Nobles should be adopted for the Quarts de Chaume. Sadly it is not enough to inspect the vines to give a dérogation to pick in advance of the ban des vendanges, there has to be a check on what is actually picked. Has the the tri been sufficiently strict? Does what has been picked meet the AC's criteria?
So qualified praise for Quarts de Chaume and, of course, there are producers here who meet the ACs criteria but there are others who have yet to understand that to make wines that justify Quarts de Chaume's Grand Cru status you have to to take risks.
'Source: AFP
(AFP)
- Moins réputés que les vins liquoreux du Bordelais, les
Quarts-de-Chaume et Chaume du Val-de-Loire comptent se faire enfin une
place au soleil après la très belle récolte 2014 et grâce à l'obtention
définitive des mentions de prestige, respectivement «grand cru» et
«premier cru»
«2014
sera un très beau millésime», assure Claude Papin, président du
syndicat de l'appellation Quarts-de-Chaume qui regroupe 17 vignerons.
«C'est l'année rêvée», renchérit Patrice Achard, son homologue de l'AOC
«Coteaux de Layon Premier cru Chaume». Son syndicat réunit 27
viticulteurs. Sur les 26 ha de son Domaine des Barres, Patrice Achard
exploite 2,6 ha de Chaume et 30 ares de Quarts-de-Chaume. Deux
appellations élaborées à base de Chenin, sur la seule commune de
Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire), au sud d'Angers.
Dans
ce paysage escarpé, les Quarts-de-Chaume s'étalent sur une quarantaine
d'hectares, sur des vignes parfois en étages, bordant la rivière Le
Layon. Les 80 ha de l'appellation Chaume (AOC Coteaux du Layon Premier
Cru Chaume) se situent au-dessus, sur le coteau dominant la rivière. La
première, avec sa robe tirant vers l'or, donne des vins opulents,
riches, complexes. Les Chaume, à la robe jaune paille, évoluant vers
l'or, offrent quant à eux une bouche ronde, vive, rafraîchissante. Les
deux appellations doivent leur existence à l'action d'un champignon, le
botrytis, responsable de la célèbre pourriture noble. Celle-ci résulte
de la conjonction du brouillard matinal qui envahit la vallée du Layon à
l'automne, et du soleil.
Récolte encore en fermentation
«Plus
lentement le champignon colonise» le raisin, ramassé en état de
surmaturité, «et plus on aura de finesse et d'arômes. C'est ce qu'il
s'est passé cette année», se réjouit Claude Papin. «On va donc avoir des
vins tout en élégance. Quelque chose de tendre, de fin au niveau des
arômes comme au niveau des acides. Des vins tout en équilibre», prévoit
Claude Papin, qui exploite, sur son domaine Pierre Bise, à
Beaulieu-sur-Layon, 3 ha en Quarts-de-Chaume et l'équivalent de 6 ha en
Chaume. «On est sur des notes de fruits confits, d'ananas rôti, de
figue, d'abricot sec, mais avec de la fraîcheur. On est content»,
commente Anne Guégniard, du Domaine La Bergerie, à propos de sa récolte
de Quarts-de-Chaume, encore en fermentation.
Pourtant,
les viticulteurs ont craint le pire, avec un mois d'août froid et
humide qui succédait à deux mois de beau temps. «On a alors pris du
retard dans le mûrissement du raisin», explique Claude Papin.
«Heureusement, passé ce mois d'août, l'arrière-saison a été fabuleuse,
avec un mois et demi de beau temps», poursuit Patrice Achard. «Un peu
humide, juste assez pour que le botrytis fasse son travail».
Mentions «grand cru» et «premier cru»
Autre
motif de satisfaction, l'obtention définitive, après 20 années de
démarches et quelques rebondissements juridiques, de la mention «grand
cru» pour les Quarts-de-Chaume et de «premier cru» pour les Chaume. Des
mentions qui valent, pour Patrice Achard, «reconnaissance du travail
réalisé». Seules appellations à pouvoir s'en targuer dans le
Val-de-Loire, elles répondent à un strict cahier des charges, avec un
rendement limité (25 hectolitres/ha pour les Chaume, 20 pour les
Quarts-de-Chaume), des vendanges manuelles et par ramassages successifs
des grains atteints de pourriture noble, et l'interdiction de la
chaptalisation. «Ces mentions, ça va booster notre renommée», parie
Claude Papin pour qui «aujourd'hui, le consommateur moyen n'a pas
conscience de la valeur et de la qualité des liquoreux du Val-de-Loire»
qui se marient idéalement avec le foie gras, les fromages bleus, les
gâteaux aux fruits. Et qui se dégustent en apéritif.
«On
a un déficit de notoriété», reconnaît Anne Guégniard. Pour elle, il
faut maintenant communiquer sur ces vins, dont les prix varient de 12 à
20 euros la bouteille pour les Chaume, de 25 à 50 € pour les
Quarts-de-Chaume. Assurant ne pas avoir de complexe par rapport aux
liquoreux du Bordelais, elle conclut : «Nous, on est sur la
concentration, mais on a toujours une finale légère, aérienne (...) La
fraîcheur, la buvabilité, c'est ce que recherche le consommateur».
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