The Conseil’s first tasks will include setting up ‘Vin et Patrimonie’ – identifying tourist circuits combining wine and local heritage; a Prix National de l’Oenotourisme to identify and reward good practice as well as schemes to improve training and ensuring that information is available to tourism operators etc.
Conseil Supérieur de l’OEnotourisme
Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme et des services ont installé mardi le conseil supérieur de l’oenotourisme, fédérant les principaux représentants de la viticulture et du tourisme.
Ce conseil supérieur est présidé par Paul Dubrule, co-président fondateur du groupe Accor, ancien sénateur-maire de Fontainebleau, qui avait rédigé en 2007, à la demande du Gouvernement, un rapport sur « L’OEnotourisme : une valorisation des produits et du patrimoine vitivinicoles ». Il concluait à la nécessité de rapprocher les acteurs du monde du vin à ceux du tourisme et même au patrimoine.
Dans son « Plan de modernisation de la filière vitivinicole française », adopté par le Gouvernement le 29 Mai 2008, le ministre de l’agriculture et de la pêche a inscrit l’objectif de « Développer l’oenotourisme, dans l’optique de créer des débouchés par une commercialisation directe, notamment des vignerons indépendants, mais aussi des coopératives, et renforcer l’attractivité des territoires ».
Le conseil supérieur de l’oenotourisme, structure légère et réactive, réunira l’ensemble des professionnels de la viticulture et du tourisme pour créer une dynamique collective permettant de développer et de valoriser l’oenotourisme en France.
Les Ministres ont proposé une feuille de route au Conseil, avec des premières priorités à mettre en oeuvre dans l’année:
1) Création d’un label « Vin et Patrimoine », afin d’identifier les circuits de découverte du vin ouverts au patrimoine et aux autres ressources de l’agrotourisme.
2) Mise en oeuvre d’un Prix National de l’oenotourisme, afin de récompenser les projets exemplaires déjà en place.
3) Réflexion dans le domaine de la formation, tant initiale que continue.
4) Actions pour une meilleure information des opérateurs.
5) Amélioration de la mise en réseau et publicité des opérations existantes.
In response, FIJEV (a world organisation of wine writers and journalists) has welcomed the move but also pointed out the contradiction between one part of the French government, who apparently seek to demonise wine, and another part that wants to promote wine tourism.
Installé cette semaine par les ministres de l’Agriculture et du Tourisme, sa présidence a été confiée à une personnalité de premier plan, M. Paul Dubrule, qualifiée à la fois dans le domaine du tourisme (il a créé le groupe Accor) et dans celui du vin, puisqu’il est lui-même propriétaire en vallée du Rhône. Ceci augure bien de son action.
La FIJEV est elle-même active dans le domaine de l’œnotourisme, puisqu’elle a créé l’an dernier, avec l’Association Nationale des Elus du Vin, le Prix René Renou, visant à récompenser la meilleure initiative œnotouristique d’une collectivité territoriale française.
Elle ne peut donc qu’applaudir tout effort en matière d’accueil des touristes au sein du vignoble, et plus généralement, tout ce qui contribue à renforcer la Culture du vin.
Toutefois, la FIJEV ne peut s’empêcher de pointer du doigt le paradoxe qui consiste, d’une part, à encourager les initiatives œnotouristiques (dont il serait logique d’attendre un minimum d’impact sur les ventes), et de l’autre à diaboliser le vin, au même titre que les autres boissons alcoolisées, dans le cadre du projet de loi Hôpital Patients, Santé et Territoires.
L’engagement, louable, des pouvoirs publics français en faveur de l’œnotourisme, ne peut constituer un «lot de consolation» pour un secteur choqué par les attaques dont il est l’objet.
En contrepoint aux projets hygiénistes, la FIJEV croit utile de rappeler les propos de Nicolas Sarkozy, tenus à Sancerre en février 2007, durant sa campagne présidentielle: «assimiler le vin au tabac ou à une drogue, c’est une erreur. »
Il serait donc de bonne politique de coordonner l’action de tous les ministères, afin d’encourager à une consommation raisonnable, via des projets d’éducation au vin, notamment. La presse généraliste et spécialisée a certainement un rôle à jouer dans ce domaine.
2 comments:
It does rather seem like one hand doesn't know what the other is doing. I wonder what will be the outcome of what I presume is an internal cultural conflict within government bodies.
The French government does give the impression of not knowing its arse from its elbow.
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