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Sunday, 21 January 2018

2018 Amaviva annual tasting – Vinaviva: 7th & 8th April





Vinavia 2016


This friendly annual tasting of organic producers from around France held in Saint-Etienne de Chigny (37230) is well worth attending. Definitely recommended. 




Two of the organisers: 2016







debouche@oreille
n°26
janvier 2018
Le Goût des cépages !
La lettre de liaison gratuite VINAVIVA, Salon des Vins de Libre Expression, par l’association Amaviva (Amateurs de vins vivants et authentiques) 

Nouveaux domaines les 7&8 avril 2018
Cette année, nous accueillerons trois nouveaux domaines au salon : Château Bas, en Provence, Coteaux d’Aix - le Domaine Ratte, dans le Jura, Arbois - le Domaine de Chevillard, Matthieu Goury en Savoie.
Ces trois domaines renforcent la présence des régions vitic
oles de l’est de la France, du nord au sud, sous-représenté jusqu’ici. Existe dorénavant une méridienne, de l’Alsace à la Provence.

Pour obtenir des renseignements :
www.chateaubas.com
www.domaine-ratte.com
 

L’invité de l’année 2018 est Mikaël Bouges, vigneron à Faverolles-sur-Cher dans le département de Loir-et-Cher. Ses différentes cuvées de Côt nous ont conduits à en faire un invité tout indiqué en relation avec le cépage de l’année.

En revanche, comme la place est comptée au salon, nous n’avons pas réinv
ité, à regrets, deux vignerons dont nous avons apprécié les vins ces dernières années : Alain Couillaud en Muscadet et Vincent Chauvelot à Chateaumeillant.
La liste à jour et complète des vignerons du salon 2018 se trouve sur le site


 List of Loire producers present:

LOIRE
Dom des Terres Blanches, C.& B. Blet, Anjou
La Roche Bleue, Sébastien Cornille, Jasnières
Manoir de la Tête Rouge, Guillaume Reynouard, Saumur
Ch La Bonnelière, Marc Plouzeau, Chinon

Dom Perrault-Jadaud, Vouvray
Dom Montoray, Montlouis
Les Vins de Ste-Anne, Brendan Tracey, Touraine, Vendômois
Dom Vincent Gaudry, Sancerre

Vigneron invité de l'année : Mikaël Bouges, Touraine

Dégustations de Côt
Nous avons l’intention de réitérer les « dégustations du cépage de
l’année » que nous avions proposées l’an dernier. 3 séances seront organi- sées (le samedi matin et après-midi, le dimanche matin).


Plus d’information dans le prochaine lettre début mars . A suivre 


Le ‘Cot N’, cépage 2018 (suite)
Nous précisions dans la lettre précédente que le côt n’est pas attesté en Touraine avant la fin du 18e siècle. Ni sous le nom de cors, ni sous celui de pied de perdrix ou d’un autre synonyme identifié. 

Est-ce à dire qu’il n’a pas été introduit plus tôt depuis le Sud- Ouest ? Le Tarn ou le Lot semblent être le lieu d’obtention de cette variété.

Cette question se pose pour presque tous les cépages du Val de Loire. Après une période, de 1400 à 1550, où les noms de plants étaient mentionnés dans les écrits littéraires (Rabelais est le plus célèbre) ou techniques, un long silence a prévalu pendant plus de deux cents ans. La Loire au-
dessous d’Orléans disparaît des tablettes ! Chenin ou pineau est logé è la même enseigne. L’attention est alors concentrée sur les vignobles septentrionaux en relation avec l’approvisionnement de Paris : Champagne et Bourgogne auxerroise dont le vignoble orléanais est une
extension. Les plants et les raisins de ces vignobles, dont le pinot, monopolisent presque toute l’attention.

On peut expliquer ainsi la présence dans les sources du samoireau (et de nombreuses variantes de ce nom, jusqu’à saint-moreau). Le samoireau est une sélection de côt (ou plutôt d’auxerrois, nom du plant à Cahors) dont l’histoire, fait exceptionnel, peut être retracée.
Le roi François 1er importait très régulièrement des vins de diverses provinces du royaume, voire de l’étranger, pour les servir à ses hôtes à la cour. A deux reprises au moins, il fit aussi importer des plants par dizaines de milliers pour les implanter et dupliquer ainsi les vins qu’il appréciait. On pensait alors qu’il suffisait de transplanter des vignes de Beaune pour obtenir du vin de Beaune.
En 1518, ce furent des ceps de pinots noirs (et non des ceps de romorantin) qui furent implantés à Romorantin où résidait sa mère.

En 1532-35, le roi fit planter des vignes auprès du château de Fontainebleau alors en construction. Parmi ces plants méridionaux se trouvaient des ceps venus de Cahors, dénommés par le lieu de leur approvis
ionnement. Ils furent d’abord implantés à Champeigne-en-Brie puis à Samoreau, paroisses proches du château et à proximité de la Seine. C’est depuis ce dernier vignoble que des plants furent à nouveau diffusés, cette fois sous le nom de samoireau, selon le principe de désignation par le leiu d’approvisionnement. Cette propagation a gagné l’Orléanais, l’Ile- de-France, la Picardie, la Bourgogne, le Berry mais ni la Touraine, ni l’Anjou. 

Voici pourquoi le côt, sous le nom de samoireau (entre autres) est attesté dès le 16e siècle et sans interruption dans les vignobles septentrionaux et pas dans ceux du Val de Loire au-dessous d’Orléans-Blois. 

Est-ce à dire que le côt y était inconnu ? D’autres voies de pénétration que celle de Fontainebleau sont vraisemblables mais elles ne sont pas attestées.

Il n’y a pas là de preuve tangible ancienne de la présence de côt (ou de samoireau) ; or sans preuve, pas d’histoire ...
Pour en savoir plus :
Les noms Samoireau et Côt dans les vignobles du Val de Loire (16e -19e s.)
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01362338

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