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Friday, 14 June 2013

Touche pas à mon vigneron ! petition against proposal to stop the French talking about their wine on net


October 2008: signs from a a demonstration in Sancerre 
against mentioning wine on the internet. Sancerre road sign changed to Censuré
Photos: BIVC



On Friday 7th June Professor Michel Reynaud delivered his report on addiction to the French Government. Amongst his proposals is a ban on posting about alcohol on social media. This would include all wines, although wine tourism, wine merchants and producers sites would be exempted from the ban. He calls for a strict application of the Loi Evin that placed severe limits on the promotion of alcoholic products. 

'Revenir, sur internet, à l’essence même de la loi Evin.

La propagande ou la publicit., directe ou indirecte, en faveur des boissons alcooliques est très limitée, à certains supports. Sur la toile, c’est exactement l’inverse depuis la loi HPST: la promotion des boissons alcoolisées y est autorisée, sauf sur certains sites. Ne pas autoriser cette promotion, sauf sur certains sites clairement définis (producteurs, marchands en ligne, oenotourisme…).
Extract from page 92 of the synthesis of Michel Reynaud's report


Apart from it being daft to ban coverage of wine, which is an integral part of French culture, how this would be policed is not at all clear. It would be relatively easy to ban French wine producers posting about their domaines and their wines but for the moment, at least, they appear to be exempt. But how do you stop French citizens posting, especially those living abroad? Then what about all the non-French who post about wine on the net and can be read by people living in France?

A petition has been launched against this proposal. A petition that demands that French producers continue to be allowed to post about their domaines and wines on the net. Ideally the focus of the petition should be broader but still worth signing.        


         SAUVONS LA LIBERTE D’EXPRESSION DE NOS VIGNERONS

Il y a quelques jours (vendredi le 7 juin) le Professeur Reynaud a rendu son rapport au gouvernement sur Les stratégies validées de réduction des dommages liés aux addictions dans lequel il dresse un ensemble de préconisations afin de lutter contre les addictions, notamment en matière d’alcool. 

Dans celles-ci on note, qu’en sus de l’habituelle augmentation des taxes qui a toujours démontré son inefficacité sur les comportements dangereux mais permet néanmoins de remplir les caisses de l’Etat, le Professeur préconise de ne plus autoriser la promotion sur internet, comprenant spécifiquement dans cette définition les réseaux sociaux. 

Nous tenons tout d’abord à souligner qu’associer le vin à l’alcool, sous toutes ses formes, c’est avant tout nier la dimension culturelle et économique, mais également civilisationnelle, qu’a le vin dans notre pays.  

Nous demandons que la législation prenne enfin en compte la différenciation entre vin et alcool au sein même de nos réglementations. 

D’autre part, nous n’aurons pas la mesquinerie de rappeler que le vin reste pour bien des bassins la première source d’emplois directe et indirecte, ni qu’il reste à ce jour la seconde source de revenus pour l’Etat à l’export.  

Nous tenons à rappeler que les réseaux sociaux, contrairement à ce que laisse entendre le rapport, sont déjà soumis à réglementation puisque les pages sont paramétrées pour ne pas être visibles par les mineurs, que les communications qui y sont faites sont d’ores et déjà soumises à la Loi Evin.  

Elles permettent entre autres à nos vignerons de parler de leurs engagements en matière de vinification et de conduite de la vigne et d'expliquer clairement la qualité de leur production. 

Serait-il vain de rappeler une fois encore que les vignerons sont avant tout des agriculteurs et non des industriels dont les engagements écologiques, qualitatifs et économiques font la renommée de notre pays tant à l’export qu’auprès de nos compatriotes ?  

Ramener tout un pan de notre culture et de notre économie à des dealeurs d’alcoolc’est aussi nier à nos vignerons le droit d’être fiers de leur travail et de leur engagement. 

Couper le vin d’un accès à internet et aux réseaux sociaux, c’est placer la viticulture française en position de déséquilibre économique face à nos partenaires européens et empêcher une concurrence loyale entre eux.  

Pour de nombreux importateurs, la communication effectuée par les producteurs sur ces réseaux en direct leur permettent de diminuer les coûts de communication sur ces vins et de valoriser ainsi leur catalogue. Empêcher cette communication, alors que nos voisins pourront s’y exprimer à l’envie impliquera pour l’acheteur un coût de communication supplémentaire avec les vins français. A l’heure du choix, nul doute que ces éléments pèseront dans la balance décisionnelle. 

Parier que les vins français, par leur seule renommée et sans aucune communication, continueront à être achetés de par le monde est un leurre. La production s’améliore partout et nous devons pouvoir communiquer sur notre savoir-faire afin de sauvegarder nos exportations. 

Plus encore, pouvoir communiquer sur la consommation modérée du vin en France, c’est également défendre cet art de vivre à la française que nous envie le monde entier et qui reste pour de nombreux étrangers le moteur décisionnel de l’achat de vin français. 

Nous tenons à rappeler que nous nous élevons contre les comportements de consommation excessive mais que bâillonner à toute force c’est aussi empêcher les messages sur le bien boire, la consommation modérée et raisonnable.  

En lui enlevant toute parole, on érige l’alcool en un interdit qu’il devient cool de transgresser. 

Avant de boire, il serait enfin temps d’apprendre à déguster. 

Cet apprentissage passe aussi par la parole donnée aux vignerons. Alors que Les experts annoncent une augmentation de l’alcoolisme, principalement chez les jeunes, la consommation du vin chute tandis que celle des vodkas et whiskys est en constante augmentation. Dès lors, comment continuer à récriminer le vin? 

Ce rapport préconise également de taxer 1euro pour 1 euro engagé - au prorata des investissements en opérations marketing, communication notamment. Nous tenons fermement à nous opposer à ce type d’actions. Déjà encadrées par la loi Evin, les campagnes marketing, mises en place par les acteurs de la profession, visent à défendre les aspects qualitatifs de nos vins et ne vantent en aucune façon les comportements abusifs. Non contents de devoir trouver les budgets pour parler de nos vins, nous devrons payer ce droit d’expression. 

Sous couvert de santé publique, toutes ces préconisations n’ont d’autre but que de détruire un pan de notre culture, de notre économie, voire de notre civilisation. 

Nous avons besoin de vous, amoureux du vin, vignerons, négociants, interprofessions. En signant cette pétition vous montrez votre engagement auprès de nos vignerons et des valeurs du vin.  

Nous vous remercions de bien vouloir signer cette pétition et de la faire circuler autour de vous afin de soutenir et défendre nos vins et ceux qui les font.  

Touche pas à mon vigneron est un collectif de soutien à la viticulture française. 

Pour en savoir plus sur Touche Pas A Mon Vigneron :  

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Pour lire le rapport remis dans son intégralité:

Pour lire un condensé du rapport et des msures préconisées:



See also a fine post by Vincent Pousson here.
 

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