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Friday, 8 July 2011

2011 Tour de France: Stage 7 – Le Mans to Châteauroux: Vignerons de l'Etape – Mikaël Bouges and Pascal Potaire

'Céré-la-Blonde' or Céré-la-Ronde – one of the quiet villages the Tour will pass through today
(Céré-la-Blonde – squeeze the blonde)



Montrichard and its fortress: where the Tour crosses the Cher

This is very much a transition stage, taking the riders from the north west of France to the more hilly Massif Central as well as the last glimpse the 2011 Tour will have of the Loire. At 218 kilomtres this is long stage (not quite as long as yesterday) and the flattest of this year's Tour.

Last year David McDuff of McDuff’s Food & Wine asked me to contribute a post on the stage from Montargis to Guegnon. He had asked me to do the same this year and suggesting this seventh stage. However, as David’s blog appears to be resting, I will post what I would have sent him here on Jim’s Loire.

The stage starts in Le Mans, famous for the 24-hour car race as well as a 24-hour motorbike race. It is also justly famous for its pork rillettes.

The stage heads south east to the valley of Le Loir towards La Chartre-sur-Le-Loir and Jasnières. Certainly some candidates here for the Vigneron of the stage, although to qualify the race has to pass right by the winery or very close to it. This rules out obvious candidates like Eric Nicolas. As I have chosen two producers from Touraine I will have to cheat and nominate at least one Jasnières producer for tomorrow's stage.

At L'Homme the race turns east staying on the north bank of Le Loir to Trôo, famous for its troglodyte houses. The late Jane Grigson, a leading food writer, had a holiday home here. Then it's on to the attractive little town of Montoire, where on 24th October 1940 Maréchal Petain and Adolf Hitler met and Petain agreed to collaborate with the Germans with the setting up of Vichy France. Montoire is on the western edge of the AC Coteaux du Vendômois.

The race crosses Le Loir here and heads south eastwards through to Le Loir's big sister. La Loire is crossed at Chaumont just beyond the most easterly point of the Touraine-Amboise appellation. Château de Chaumont's biggest current claim to fame is its annual garden festival, which runs from April right through to mid-October.

Château de Chaumont
Château de Chenonceau on the Cher

Diane de Poitiers was moved to Chaumont after she was booted out of Château de Chenonceau by Catherine of Medici, wife of Henri II, following the king's death. Obviously Catherine decided that once Henri had died there was no point allowing his mistress to remain in the lovely Chenonceau. Diane apparently didn’t find Chaumont to her taste and moved further north to Anet.

Once past Chaumont the race heads towards Montrichard and its 11th century fortress built by Foulques Nerra that overlooks both the town and the River Cher. This is just one of the myriad fortresses where Richard Coeur de Lion was imprisoned and yet another one from which he escaped.


The bridge over the Cher linking Montrichard on north bank with Faverolles on the south

Reaching the Cher Valley brings the riders to the last vines they will see on this stage and, indeed, for the next few days. As they start the short climb out of the Cher Valley at Faverolles, they pass La Route de Tours, now a cul-de-sac but previously the main road along the Cher Valley to Tours. Here are my two Vignerons de l'Etape: Pascal Potaire (see here) and Mikaël Bouges.



Mikaël Bouges

Pascal Potaire

Next up is Céré-la-Ronde famous for its goats. There is an annual goat fair held here at the end of October. This is very much Chèvre (goats’ cheese) country and it lies in several cheese appellations including Sainte-Maure, Selles-sur-Cher and Valençay.

The last time the Tour passed through this part of the Cher Valley was in 1992 when French sprinter Thierry Marie won the stage from Montluçon to Tours. The race came through Genillé, le Liège and Luzillé and on to Tours. Overall winner that year was Big Mig (Miguel Indurain), who won the time trial the next day from Tours to Blois.

After Céré the route is gently undulating through peaceful agricultural land passing through the small towns of Nouans-les-Fontaines and Ecueillé before reaching Pellevoisin at 178 metres the high point of the stage. (The lowest point was 61 metres crossing the Cher at Montrichard.) At Buzançais there is the intermediate sprint – very late in the stage this time.

Here the riders reach the long flat approach to Châteauroux. Mark Cavendish won his first Tour stage here and he must be hoping to win again here as this is a classic bunch sprint with flat wide open roads. Cav or another sprinter could easily pick up 70 points towards the green jersey today.

The weather forecast is rather mixed - showers around Le Mans for the start becoming rarer as the riders head south. A few isolated showers south of the Cher with a dry finish at Châteauroux. Let's hope that is the way it pans out!

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Living the life in Saint-Aignan (Ken Broadhurst) prepares to watch the Tour pass today.

4 comments:

  1. You mentionned Foulsques Nerra ( brun face) On 6 July 1016, he defeated Odo at the Battle of Pontlevoy.

    C'était le 6 juillet de l'an 1016. Le comte de Blois avait, dès la veille, sans doute, passé le Beuvron 176, et posé ses tentes pour la nuit, sur
    les premières hauteurs du plateau. Dès que le jour parut, il se mit en marche vers Montrichard, en suivant le chemin de Blois à Pontlevoy
    que nous avons décrit (p. 57.) Il pouvait espérer atteindre bientôt la forteresse de son fidèle Gelduin, et il approchait du point culminant
    du plateau, lorsque l'armée du comte d'Anjou se présenta à lui, rangée en bataille, précisément sur ce point, et avec l'avantage de la
    position. Dissimulée jusque-là, sans doute, à la faveur des bois, elle barrait maintenant le passage.
    Eudes fut frappé de stupeur à cette vue, nous dit le chroniqueur 177. Il ignorait, paraît-il, la position de son ennemi, et marchait à son but,
    avec confiance, ne se figurant pas que les Angevins osassent attaquer sa nombreuse et brillante armée.
    La bataille était imminente et inévitable. Eudes prit rapidement son parti, excita l'ardeur des siens par quelques paroles
    éloquentes, et fit avancer ses lignes. Les Angevins les attendirent de pied ferme. En un instant toutefois, les deux partis en vinrent aux mains. Ce fut un choc terrible, et, bientôt, une effrayante mêlée. Mais le comte d'Anjou ayant été renversé de
    cheval et blessé, son armée, écrasée par le nombre, commença à plier. Un moment après, elle battait en retraite dans la direction
    d'Amboise.
    Cependant l'armée angevine n'était pas encore vaincue, et nous ne saurions admettre que cette retraite ait été une déroute, une
    débandade même, comme l'ont cru plusieurs historiens. Les Gestes des comtes d'Anjou, dont, nous le répétons, la narration est out ce
    qu'il y a de plus précis et de plus logique, ne disent rien qui puisse prêter à cette interprétation (Note LXXXIX ), et la suite de la
    journée démontre le contraire.
    Dès qu'il avait reconnu la multitude de ses ennemis, et que, se voyant blessé, il avait pressenti le danger d'une défaite, Foulques-
    Nerra s'était empressé de dépêcher un courrier au comte du Mans, pour l'avertir de sa situation. Herbert en apprenant la nouvelle,
    monte aussitôt à cheval avec ses compagnons (cum suis commilitonibus). Laissant le reste de ses troupes près de Montrichard, il
    accourt. Il est bientôt sur le lieu du combat. Les Angevins avaient longtemps soutenu le choc, nous dit le chroniqueur. Ils
    combattaient dans leur mouvement de retraite et ne cédaient le terrain que pied à pied, en attendant les Manceaux. Tout à coup,
    ceux-ci paraissent. Courant de toute la vitesse de leurs chevaux, ils tombent à l'improviste sur l'aile gauche des ennemis 178. Les
    178 A sinistro cornu inimicos proeoccupant. Rien n'est plus clair. En reculant vers Amboise les Angevins présentaient une ligne étendue
    Angevins, qui les ont aperçus, reprennent vigoureusement l'offensive. La fortune du combat est subitement changée. Pris entre
    deux gros d'ennemis, les Blésois déconcertés ne savent plus comment tenir leurs batailles, et, bientôt, les chevaliers se débandant, s'enfuient au galop de leurs chevaux, laissant les hommes de pieds exposés à une perte inévitable.

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  2. Les Angevins les taillèrent en
    pièces « à loisir, » dit la chronique, et tuèrent ou prirent tous ceux des chevaliers qu'ils purent atteindre dans leur fuite.
    Près de six mille hommes morts ou prisonniers, tels furent, pour le comte d'Anjou, les trophées de cette journée 179. Le reste des
    ennemis s'échappa comme il put. Eudes avait fui des premiers, paraît-il, avec ses chevaliers. Quelques chroniques, prétendent qu'il
    fut pris; mais cela nous semble tout à fait invraisemblable.
    Quant aux Angevins, ils avaient été fort maltraités d'abord et, près de Foulques-Nerra, blessé et renversé de son cheval, était
    tombé mort le brave Sigebrand de Chemillé, porte-enseigne du comte 180. Mais la seconde affaire leur coûta peu. Vainqueurs, ils
    regagnèrent Amboise chargés de riches dépouilles et menant avec eux de nombreux prisonniers. C'est de ce jour dit-on que data ce
    cri d'arme : Rallie, qui fut si longtemps celui des comtes d'Anjou. Foulques-Nerra l'aurait pris en mémoire du ralliement du comte Herbert, qui avait sauvé l'armée angevine

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  3. http://www.vendomois.fr/societeArcheologique/ressources/livres/foulquesNerra.pdf

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  4. Merci beaucoup Aynard. Le premier edition du Tour de France, peut-être?

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