Sancerre: producers protesting on 30th October 2008 against the demonizing of wine (photo: Benoît Roumet)
With the French parliament discussing various changes to the law concerning alcohol, some of the measures proposed being draconian like the proposal to have a blanket ban on free wine tasting, Hervé Lalou has posted a piece asking why so many of the deputies, mayors and politicians who represent French wine regions have been so timid and reluctant to speak up on behalf of their wine producers. Hervé also castigates the French press for their timidity.
On a somewhat related note, what are we to make of the conclusions in this report (which I think was issued today) connecting alcohol to the incidence of cancer and recommending against all consumption of alcohol including wine--
ReplyDeletehttp://www.e-cancer.fr/v1/fichiers/public/brochure_pnns_nutrition160209.pdf
Steve - thank you for this:
ReplyDeletePart of the text:
Les facteurs augmentant le risque de cancers :
* les boissons alcoolisées : leur consommation est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx et larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie (de 9 à 168 % par verre consommé par jour, selon les localisations). Le risque augmente avec la quantité globale d'alcool absorbée et est significatif dès une consommation moyenne d'un verre par jour. Toute consommation d'alcool est donc déconseillée.
* Le surpoids et l'obésité : à l'heure actuelle en France, le surpoids touche 26 à 32 % de la population et l'obésité 8 à 17 % des adultes. 14 à 17,5 % des enfants présentent une surcharge pondérale. Or l'accroissement de la corpulence est associé à une augmentation du risque de plusieurs cancers (de 8 à 55 % selon les localisations) : œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein (après la ménopause) et vésicule biliaire.
* Viandes rouges et charcuteries : il a été estimé que le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommée par jour. En France, un quart de la population consomme au moins 500 g de viandes rouges par semaine, et plus d'un quart de la population au moins 50 g de charcuteries par jour.
* Sel et aliments salés : leur consommation augmente le risque de cancer de l'estomac. En France, deux tiers des hommes et un quart des femmes ont des apports en sel supérieurs à 8 g par jour.
* Compléments alimentaires à base de bêta-carotène : les études d'intervention montrent que chez les sujets exposés à des agents cancérogènes, tels que chez les fumeurs, la consommation au long cours de compléments à base de bêta-carotène à doses non-nutritionnelles (20 à 30 mg/jour, alors que les apports journaliers recommandés sont de 2,1 mg) augmente significativement le risque de cancer du poumon. Sauf cas particuliers de déficiences, et sous contrôle médical, la consommation de compléments alimentaires n'est donc pas recommandée. Il est conseillé de satisfaire les besoins nutritionnels par une alimentation équilibrée et diversifiée.
Les facteurs réduisant le risque de cancers :
* Activité physique : elle s'associe à une diminution du risque des cancers du côlon, du sein (après la ménopause) et de l'endomètre. Le risque de cancer du côlon diminue de 18 à 29 % selon le type d'activité ou son intensité. Il est donc recommandé de limiter les activités sédentaires et, pour les adultes, de pratiquer au moins 5 jours par semaine au minimum 30 minutes d'activité physique d'intensité modérée (ex. : marche rapide) ou de pratiquer 3 jours par semaine 20 minutes d'activité physique d'intensité élevée (ex. : jogging).
* Fruits et légumes : leur consommation est associée à une réduction du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac et poumon (pour les fruits seulement). On estime qu'en France, seuls 43 % de la population adulte consomment au moins 5 fruits et légumes par jour.
* Allaitement : en France, le pourcentage de mères qui allaitent leur enfant à la sortie de la maternité est passé de 53 % en 1998 à 63 % en 2003. Il est encore inférieur à celui d'autres pays européens : plus de 90 % dans les pays nordiques, 75 % en Italie. L'allaitement s'associe à une baisse du risque de cancer du sein chez la mère, avant et après la ménopause.
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ReplyDelete(Cont): There have equally been studies that have shown that the moderate consumption of alcohol is beneficial.
ReplyDeleteClearly there are some risks involved in drinking wine, particularly to excess, which individuals have to weigh up against possible health benefits and the enjoyment it can bring.
But for the French parliament to vote for an end to free wine tasting throughout the country and in all circumstances would be lunacy.
17 February 2009 19:47
Response from AGPV:
ReplyDeleteEtude sur le cancer et le vin: des viticulteurs dénoncent un "acharnement"
[ 18/02/2009 20:37 ] Une association de viticulteurs a dénoncé mercredi l'"acharnement" dont est victime, selon elle, la profession après la publication sous l'égide du ministère de la Santé d'une brochure présentant le vin comme un facteur de risques dans l'apparition de maladies comme le cancer.
"Il faut que cesse cet acharnement contre le vin!", a réagi l'Association
générale de la production viticole (AGPV) dans un communiqué, regrettant cette
"stigmatisation". Les producteurs se disent "ulcérés par le silence et
l'inertie des pouvoirs publics".
"Une vaste communication est aujourd'hui organisée autour d'un rapport de
l'Institut national du cancer (Inca), qui date de novembre 2007 et qui laisse
entendre que la consommation d'alcool augmente les risques de cancer dès le
premier verre", rappelle l'association.
Selon elle, "une contre-expertise a d'ores et déjà montré les limites de ce
rapport, et notamment le fait que de nombreuses études internationales (et
plus particulièrement celle du Fonds mondial de recherche contre le cancer)
concluent que le risque est réel pour une consommation excessive".
Cette polémique se tient alors que s'engagent des "discussions difficiles"
sur le projet de loi dit "Hôpital, patients, santé, territoire", relève l'AGPV
qui souligne que "l'exaspération gagne les producteurs de vin".