Denis Jamain: Reuilly's leading exporter and the producer of the first organic wine in Reuilly
(above and below)
Denis Jamain (Domaine de Reuilly) is Reuilly's leading producer – certainly in terms of export and no-one is making better quality Reuilly. 60% of his wine is exported with the USA, Germany and Scandinavia as leading markets. The overall average export figure for Reuilly is 13%. Jamain has just released the 2011 Les Fossiles, Reuilly Blanc (Sauvignon Blanc). This is the first certified organic wine from Reuilly. It is more minerally and austere than Jamain's regular Reuilly Blanc cuvée but at the same time has some soft texture and good length.
2011 Les Fossiles, Reuilly Blanc
Reuilly's first organic wine
Jamain is now in the first year of converting to biodynamics and I was able to see them getting ready to treat the vines with powdered cow horn (query- cow dung?) dissolved in water and dynamised before spraying. Six hectares were due to be sprayed with 270 litres (45 litres per ha) of the dynamised mixture, which was dynamised for an hour. The spray is intended to stimulate the roots.
Readying the dynamiser
The dynamiser
Adding the corn horn to the water
Dynamising
Death row vines in Saint-Georges sur Cher
Biodynamics continues to receive an often sceptical press. However, whatever one's view biodynamics, it surely cannot be as mad as this example of 'conventional' vineyard management with all life apart from the vines blitzed by weedkiller. This particular example comes from Saint-Georges-sur-Cher (AC Touraine) but unfortunately could come from a number of other appellations in the Loire.
Powdered cow horn? Curious. You sure that's not the 500 preparation that is cow dung?
ReplyDelete-P
Per and Britt. You could be right. I noted it down as cow horn but I may well be mistaken and should check with Denis.
ReplyDeleteWell, the 500 cow dung has been kept in cow horn for some time. Perhaps too much wine to catch the finer nuances of rural French lingo on esoteric biodynamics? Or perhaps you were just a little bit over-energised? Or caught in a vortex? (OK, OK, enough with bad BD jokes) But the 500 would be more like clay or earth rather than a powder.
ReplyDelete-Per
Per (I assume it is you as Britt wouldn't be making so many bad jokes!) the photo shows that it is a powder. Anyway I'll check with Denis and make any changes as required.
ReplyDeleteMoi energised!?
It is cow dung in cow horn and kept the winter in the soil before to be added in the water?. Then create a vortew and then spray it ....
ReplyDeleteLa préparation bouse de corne dite « 500 » est obtenue par la fermentation dans le sol durant la période hivernale, de bouse de vache de bonne qualité qui a été introduite dans des cornes de vaches.
ReplyDeleteOn accordera la plus grande importance à n’employer que des préparations s’étant totalement métamorphosées dans le sol durant la période hivernale. Elles doivent être humides, de nature colloïdale, de couleur brun noir, sans odeur ou avec une légère odeur humique de sous-bois. Les préparations qui ont amorcé un processus de dessèchement ou au contraire de moisissure ou de putréfaction ne donnent pas de bons résultats.
Cette préparation, quand elle est bien élaborée, bien conservée et bien appliquée, occupe une place primordiale, car elle s'adresse au sol et aux racines des plantes.
Elle est un puissant édificateur de la structure du sol,
Elle favorise l'activité microbienne et la formation d'humus,
Elle régule le pH du sol en accroissant celui des sols acides et en atténuant celui des sols alcalins,
Elle stimule la germination des graines, la croissance générale du système racinaire et particulièrement son développement vertical vers la profondeur,
Elle accroît le développement des légumineuses et la formation de leurs nodosités,
Elle aide à la dissolution des formations minérales dans les sols, même en profondeur (alios), et peut aider à lutter contre les phénomènes de salinisation.
Emploi de la bouse de corne :
Epoques de pulvérisation :
La préparation bouse de corne « 500 » devrait être appliquée au moins deux fois par an, en général au printemps et à l'automne, un peu avant que l'activité biologique des sols ne soit la plus intense. Chacun doit juger des conditions dans son propre lieu. Ces conditions correspondent en général en un lieu donné à des conditions de chaleur et d’humidité suffisantes dans le sol.
Quantités :
On utilise 100 grammes de « bouse de corne » (500) dans un minimum de 30 à 35 litres d'eau par hectare. L'essentiel est la quantité de préparation « bouse de corne » par hectare. Celle-ci peut être brassée dans un plus grand volume d'eau. Mais cela n'est guère économique ni en chauffage ni en moyens de manutention.
Pour des parcelles inférieures à 10 ares (1000 mètres carrés) on utilise 10 à 20 grammes de « 500 » dans 5 à 10 litres d'eau et on pulvérise le tout.
Conditions de pulvérisation :
La préparation bouse de corne « 500 » doit être diluée dans de l'eau de pluie conservée dans de bonnes conditions et brassée énergiquement durant exactement une heure avant d'être pulvérisée (l'eau doit être tiédie avant brassage, idéalement jusqu'à la température du corps humain).
L'application devrait se faire dans la soirée en tout cas pas avant 17 heures (16 heures en heure d’hiver) , par un jour ni trop venté, ni trop chaud, une fin d'après-midi un peu couverte est idéale. On évite de pulvériser sous la pluie ou si une grosse pluie est prévue après l’épandage. Il est mieux de s'abstenir si une gelée nocturne est attendue.
Les bonnes conditions atmosphériques et un état favorable du sol sont plus importants que les indications de l'agenda biodynamique (Il est préférable cependant d'éviter les quelques heures avant et après les nœuds et les éclipses de la Lune et des différentes planètes).
Épandre aussitôt que possible après avoir brassé (idéalement dans l'heure qui suit, au maximum deux heures après la fin de la dynamisation).